Chaque jour, je me réfugie dans mon atelier, véritable sanctuaire où naissent mes œuvres. Mais le confinement imposé par la pandémie a bouleversé mon équilibre mental et physique, m’empêchant de me mouvoir librement et entravant ma créativité.
Cette restriction de mouvement m’a pesé lourdement, me faisant ressentir une sensation d’enfermement que je n’avais jamais expérimentée auparavant. Habituellement, c’est moi qui m’enferme dans mon atelier pour trouver refuge dans ma création, mais cette fois-ci, j’ai dû faire face à une situation différente et déstabilisante.
Malgré les contraintes imposées par la situation, j’ai pu trouver une échappatoire grâce à la peinture, cette passion qui m’anime depuis toujours.
J’ai trouvé refuge dans la peinture, plus spécifiquement dans la peinture européenne des 18ème et 19ème siècle. Dans cette perspective, j’ai initié un dialogue avec les grands maîtres de l’histoire de la peinture en reproduisant chaque jour une œuvre ou un fragment d’œuvre à ma manière.
Durant les premiers jours du confinement, j’ai choisi de reproduire des œuvres du mouvement Rococo, que j’apprécie pour leur légèreté elles m’ont permis de m’évader de l’angoisse et de la monotonie de la vie en quarantaine. C’est ainsi que l’odalisque brune de François Boucher, suivie de l’odalisque blonde, la jeune fille jouant avec un chien de Fragonard et les odalisques, ont émergé comme des choix pertinents.
Les 55 jours m’ont permis de me plonger dans l’univers des grands maîtres, de F. Boucher à Manet, en passant par Courbet, Chassériau, Cabanel, Alma Tadema, Tade Styka , et bien d’autres encore.
Durant les premiers jours du confinement, j’ai choisi de reproduire des œuvres du mouvement Rococo, que j’apprécie pour leur légèreté elles m’ont permis de m’évader de l’angoisse et de la monotonie de la vie en quarantaine. C’est ainsi que l’odalisque brune de François Boucher, suivie de l’odalisque blonde, la jeune fille jouant avec un chien de Fragonard et les odalisques, ont émergé comme des choix pertinents. Les 55 jours m’ont permis de me plonger dans l’univers des grands maîtres, de F. Boucher à Manet, en passant par Courbet, Chassériau, Cabanel, Alma Tadema, Tade Styka , et bien d’autres encore.
Ces grands maîtres de la peinture européenne m’ont permis, en cette période étrange, de renouer avec mes premières recherches artistiques et picturales, malheureusement interrompues durant mes années d’études aux Beaux-Arts à cause d’un discours théorique anti-dessin et anti-peinture.
Ces dessins de confinement s’inscrivent dans ma fascination pour l’histoire de la peinture et de la littérature européennes, ainsi que dans mes multiples reprises de cette histoire dans ma création artistique depuis 2008. Je citerai notamment ma reprise de Delacroix dans la série « Les Parisiennes », l’Orientalisme en 2010 ainsi que mon hommage à Baudelaire en 2013, à travers « Luxe, désordre et volupté ».
MK